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14 décembre 2009

Pouvez-vous obtenir ce que vous désirez ?

La réponse est OUI.

Et si vous êtes amer ou désespéré, c'est probablement que vous en doutez.

Mais si, vous pouvez obtenir ce que vous désirez. Ce que vous désirez le plus. (Ce que vous désirez mollement, d'un coeur incertain, vous ne l'obtiendrez pas.)

Oui, vous pouvez obtenir ce que vous désirez.
Que ce soit la lucidité...
L'amour...
La sécurité...
La liberté...
Une belle maison...
La paix intérieure...

Vous pouvez obtenir ce que vous désirez.

C'est certainement difficile à croire si vous vous sentez comme je sentais avant - mais c'est vrai. Vous pouvez obtenir ce que vous désirez.

Ou du moins, vous pouvez obtenir ce dont vous avez réellement besoin (et qui n'est peut-être pas exactement ce que vous désirez), ce dont vous avez besoin et qui vous satisfera bien mieux que ce dont vous croyez avoir besoin.

ça peut paraître une restriction majeure...

J'ai commencé en disant que vous pouvez obtenir ce que vous désirez, et voilà que ce n'est plus que ce dont vous avez besoin !

Mais si votre désir est vital, si c'est une soif, une faim, alors ne vous en faites pas : vous désirez ce dont vous avez besoin, et vous l'obtiendrez... si vous vous en donnez les moyens.

ça dépend de vous.

ça dépend de vous : ça fait quel effet, d'entendre cette phrase ?

Est-ce que vous ne ressentez pas un mélange de stress (la responsabilité) et d'énergie (le pouvoir) ?

Il y a tellement de choses qui dépendent de vous...

Et je parie que les 3/4, vous ne les voyez même pas. Trop occupé à dévisager ce qui ne dépend pas de vous. Ce qui est hors de votre pouvoir. C'est une tendance que nous avons tous.

Alors faisons s'il vous plaît un petit retour vers le centre.

Votre centre.

Regardez en vous - oui, en vous. Ne voyez-vous pas cette immense liberté en friche qui vous attend ? Vous ne l'avez pas encore exercée. Elle ne demande que cela, pourtant !

Et regardez encore - ne voyez-vous pas cette espèce de limace géante juste devant vous, cet obstacle vivant ?

Cette créature pathétique qui vous regarde avec des yeux de veau, c'est votre ignorance.
C'est ce que vous ne savez pas et que vous avez besoin de savoir.

C'est elle qui vous limite, vous arrête.

Qu'attendez-vous pour la repousser, la déplacer ?

Oui, ce n'est pas facile. Mais si vous voulez avancer vous devez le faire. Mais vous n'avez pas le courage, dites-vous ?...

Voulez-vous vraiment resté toute votre vie, jusqu'à votre mort, coincé par cette limace ? Immobilisé, bloqué, paralysé là où vous êtes par cette limace ?

Les limites sont faites pour être franchies.

Si vous attendez que l'animal s'en aille, en réalité vous attendez la mort.

Avant que celle-ci ne nous rende au savoir, cherchons de notre vivant la connaissance, cherchons à savoir ce que nous ignorons encore, cherchons la connaissance qui se situe au-delà de notre grosse et molle ignorance, cet obstacle vivant.

Je ne sais pas si ces mots trouveront, dans votre esprit, un écho - peut-être que vous ne verrez pas de quoi je parle.

Je parle de cette frontière toujours à franchir, frontière qui n'est pas située très loin mais plutôt devant vos pieds. Cette frontière du premier pas, ou du second pas, ou du troisième, ou du centième. Cette frontière à laquelle on souvent on ne prête aucune attention - et c'est alors qu'elle nous arrête le plus sûrement.

Il faut prendre conscience de ses limites, de ses points aveugles, pour les dépasser, les éclairer.

Si vous voulez vous améliorer (et c'est la seule manière de passer du malheur au bonheur) vous aurez besoin d'accepter avec humilité la vérité quand elle se présente, y compris quand elle est désagréable. Y compris quand elle vous renvoie une image déplaisante de vous-même.

Il va falloir s'apercevoir que vous en savez moins loin que vous ne le pensez - qu'il vous reste beaucoup à apprendre, et une longue route à parcourir.

C'est un peu dur, oui. C'est vrai.

Mais que préférez-vous : vous croire et vous sentir face à un mur, une impasse, ou vous croire et vous sentir face à une longue, longue route qui monte vers le ciel pur ?...

Vous préférez peut-être croire que tel ou tel défi n'en est pas un pour vous. Que vous êtes capable même sans faire - que vous n'avez rien à prouver. Mais il ne s'agit pas de prouver dans la théorie, il s'agit de faire.

Vous ne pouvez pas vous contenter de regarder le sommet de la montagne de loin et de dire : "C'est facile... j'y monterais en une heure si je voulais."

Non. Il s'agit de grimper cette montagne.
Car c'est la vôtre.

Vos combats et vos défis sont à votre nom et il n'y a aucun moyen de se défiler sans être lâche, aucun moyen de se défiler sans perdre. Vous ne pouvez pas dire "pouce ! je ne joue pas." Vous êtes impliqué. Vous êtes mouillé jusqu'au cou !

Et comme toujours, il s'agit de choisir : ceci ou cela ?

Monter, ou descendre ?...

Et si vous choisissez de ne rien faire, je vous préviens : vous choisissez de descendre.

Encore une fois, voici venu le moment du choix...

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