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30 mai 2010

Le secret de la patience, c'est de ne pas mettre de limite à sa patience

De ne pas dire :

"Si je ne trouve pas un travail d'ici un mois, ça veut dire que tout est foutu, que je n'en trouverai jamais"

Ni :

"Si je ne rencontre pas l'homme de ma vie cette année, je serai toujours célibataire."

Ni :

"Si je ne sors pas de dépression d'ici deux semaines, c'est que je suis condamné au malheur".

La patience consiste à penser et à dire :

"Soit je trouverai ce que je cherche, ce que je désire, soit je mourrai en essayant de l'obtenir".

Quand on adopte cet état d'esprit - cette attitude patiente et persévérante - on finit toujours, toujours par obtenir ce que l'on veut.

Plutôt que se crisper sur ce qu'on n'a pas, sur ce qu'on veut et qui n'est pas là, mieux vaut se détendre et concentrer une partie de son attention sur ce qu'on a déjà, sur ce dont on jouit déjà, tout en travaillant d'une manière ou d'une autre pour obtenir ce que l'on veut.

Et si on ne l'obtient pas ?

Si on ne l'obtient pas et qu'on n'est pas encore mort, c'est qu'on peut l'obtenir.

Rien n'est jamais fini tant qu'on respire.

28 mai 2010

Le virage

On n'a pas vu qu'il y avait un virage, alors on a continué tout droit...

Beaucoup de souffrances, de larmes, de désespoir et d'angoisse ont cette cause toute simple : on n'a pas vu le virage, on a fait comme d'habitude.

On n'a pas compris qu'il fallait changer quelque chose... changer de direction.

On croit alors que le problème, c'est l'arbre qui arrive à toute allure comme un coup du sort, mais ce n'est pas l'arbre. C'est notre direction.

A l'origine de votre mal-être, il y a très probablement un mauvais choix. Choix fait inconsciemment, sans réfléchir. Le passé est le passé, vous n'y pouvez rien changer ? C'est exact, mais aujourd'hui, en cette seconde, vous avez le pouvoir de changer votre direction, le pouvoir de faire un meilleur choix.

Et si vous ne savez pas lequel, commencez par faire celui d'apprendre - celui-là est toujours bon, vous ne pouvez pas vous tromper.

Quand on apprend du neuf, on redevient neuf soi-même.

Et si vous êtes d'accord, mais que vous ne savez pas quoi apprendre de neuf, regardez à droite les livres que je vous conseille - ils sont bourrés d'idées et d'informations.

24 mai 2010

Choix

Si vous croyez que vos sentiments sont absurdes, que vos émotions n'ont pas de sens... vous faites erreur.

Vous avez peut-être l'impression que vous avez "tout" - mais ce tout-là est très incomplet, sinon il ne vous laisserait pas aux prises avec une douloureuse insatisfaction.

Et ce qui manque, ce n'est pas plus de choses, mais plus de sens.

L'objet le plus humble devient une source de plaisir, presque de délices, quand il nous renvoie au plaisir d'exister.

Tandis que la plus précieuse des couronnes en or ne nous procure aucune satisfaction quand elle surligne un vide intérieur.

Voulez-vous le plaisir ou voulez-vous le bien, le beau, le vrai ?

Si vous optez pour le plaisir, il vous abandonnera ; si vous optez pour des valeurs qui vous dépassent, vous obtiendrez tout, y compris le plaisir.

23 mai 2010

Est-ce que c'est normal ?

Je pleure tous les jours... est-ce que c'est normal ?
J'ai envie de manger des fraises en décembre... est-ce que c'est normal ?
Je me fais humilier par mes collègues de bureau... est-ce que c'est normal ?
Je me tape la tête contre les murs pour m'endormir... est-ce que c'est normal ?
J'ai envie de tuer mon chat... est-ce que c'est normal ?
Je trouve que la vie n'a aucun sens... est-ce que c'est normal ?
Je n'ai pas envie de sortir de chez moi... est-ce que c'est normal ?

Ce n'est là qu'un tout petit échantillon des questions qui finissent par "est-ce que c'est normal ?"

Question qui correspond à une préoccupation naturelle. Personne n'a envie d'apprendre qu'il n'est "pas normal".

Mais en même temps, apprendre que se taper la tête contre les murs pour s'endormir est normal, est-ce vraiment si réconfortant ?...

En tout cas, ça n'évite pas les traumatismes crâniens.

Il était une fois un homme qui avait mal aux dents. Il alla se faire soigner chez son dentiste, qui lui trouva une carie et lui fit un plombage (au mercure, comme tous les plombages). Au moment de se relever du fauteuil du dentiste, l'homme fut pris d'un étourdissement bizarre...

Le dentiste le rassura en lui disant que "c'était parfaitement normal, que ça arrivait très souvent après les plombages".

En effet, c'était normal : les vertiges en question étaient symptomatiques d'un empoisonnement au mercure, fréquent en cas de plombage. Tout était donc parfaitement logique.

L'homme partit rassuré avec son intoxication au mercure...

Tout est bien qui finit bien ?

Est-ce que tout va bien, quand on est aussi malade/empoisonné/perturbé/perdu/instable que les autres ?

Si vous aviez le choix, que préfèreriez-vous : être normalement désespéré, dépressif comme tout le monde, ou être anormalement heureux, bizarrement bien dans votre peau ?

Au fond, la question "est-ce que c'est normal" en cache une autre : "est-ce que c'est logique" ?

Oui, c'est logique.

Quel que soit le problème, il n'est pas apparu par hasard. Rien n'apparaît par hasard. Mais le fait que ce soit logique ne doit pas vous faire oublier que la principale question, la vraie question, c'est :

"Est-ce que ça vous dérange ?"

Ce qui ne vous convient pas est un problème qu'il vous incombe de résoudre ; ce qui vous convient n'est pas un problème. Il n'y a que vous pour savoir où le bât vous blesse, et s'il vous blesse. Une situation que tout le monde considèrerait comme normale peut être insupportable pour vous, et inversement, une situation que tout le monde considèrerait comme inadmissible peut très bien vous convenir. Vivez votre vie, conformément à vos désirs et besoins à vous - pas à ceux que vous croyez que vous êtes sensé avoir. Si une situation vous dérange et vous fait souffrir, changez-la. Si une situation vous convient, n'y changeait rien - même si la terre entière hurle : "Ce n'est pas normal !"

22 mai 2010

La psychanalyse, une secte ?

Ici.

Dépression et manque... Richesse et gratitude

La "dépression" a un sens économique (crise économique, pauvreté généralisée) et un sens psychologique (souffrance mentale).

Les deux sont en effet liés : être pauvre déprime, être déprimé rend pauvre.

Et s'ils sont liés, c'est qu'ils ont une origine commune. Pauvreté et état dépressif résultent de la mentalité du manque.

Qu'est-ce que la mentalité du manque ?

Une attention exagérée portée à tout ce qui n'est pas là : il n'y a pas d'amour, il n'y a pas d'amitié, il n'y a pas d'argent, etc. On s'obsède sur ce qui n'est pas là, perdant ainsi de vue ce qui est là.

A ce propos, vous connaissez la grande question : "le verre est-il à moitié plein ou à moitié vide ?..."

La bonne réponse à cette question est : à moitié plein.

En effet, dire que le verre est à moitié vide, c'est partir du principe que le verre devrait être plein. Or le verre ne "devrait" pas être plein. L'eau ne nous est pas due. Rien ne nous est dû !

Donc le verre est à moitié plein.

Je ne sais pas si c'est clair ?...

Plus on exprime de la reconnaissance pour ce qu'on possède, ce dont on jouit, que ce soit un verre d'eau à moitié plein, des yeux qui voient, un toit, ou autre chose, plus on se sent riche et heureux, et plus on se sent riche et heureux, plus on le devient.

Comment sortir de la dépendance matérielle

Grosso modo, il y a trois mentalités par rapport à l'argent :

1/La mentalité du manque (dépendance aux dons et/ou aux allocations) ;

2/La mentalité de la pauvreté (dépendance à un petit salaire) ;

3/La mentalité de l'abondance (liberté financière).

Ces mentalités sont à la fois des causes et des conséquences d'états financiers. La mentalité du manque résulte, et conduit, à la dépendance matérielle ; la mentalité de la pauvreté résulte, et conduit, à la pauvreté ; la mentalité de l'abondance résulte, et conduit, à l'abondance.

Mais, passé l'enfance, la relation de causalité marche surtout de l'intérieur vers l'extérieur, de l'invisible au visible, du plan vers le bâtiment.

Autrement dit, c'est parce qu'on a la mentalité du manque qu'on dépend financièrement des autres...

Parce qu'on a la mentalité de la pauvreté qu'on devient pauvre ou qu'on le reste...

Parce qu'on a la mentalité de l'abondance qu'on devient ou redevient riche...

Pour sortir de la dépendance matérielle, il faut donc changer son plan intérieur, sa mentalité.

Comment ?

Tout simplement en faisant tout pour acquérir la mentalité opposée, celle de l'abondance. En effet, dans le cas où vous rateriez votre objectif, vous atteindriez du moins la pauvreté (indépendante) ce qui est toujours mieux que la dépendance matérielle. Quand on se donne un objectif très ambitieux, on gagne quelque chose même quand on le rate. Quand on se donne un objectif trop timide, on reste paralysé à son point de départ. Ne visez pas la pauvreté : visez la richesse.

Ah oui, au fait : mieux vaut être pauvre, très pauvre, que de vivre aux crochets de quelqu'un d'autre.

- Je mets la relation de couple à part : un couple est une entité, et dans ce cadre la dépendance matérielle n'a que des effets positifs, dans la mesure où elle augmente la gratitude et donc l'amour... enfin dans le cas où cette dépendance est librement choisie par les deux partis. -

La question : "comment sortir de la dépendance matérielle ?"

Peut dont être traduite ainsi : "comment remplacer sa mentalité du manque en mentalité d'abondance ?"

Heureusement pour nous, de nombreux riches au grand cœur (ça existe) ont mis par écrit leurs secrets de prospérité. Il s'agit donc d'étudier et de mettre en pratique.

Que pourriez-vous bien m'objecter ?...

- "Je ne veux pas devenir un sale capitaliste. Je veux juste sortir de la dépendance matérielle !"

Personne ne vous empêche de donner toute votre fortune à une juste cause quand vous l'aurez faite. Mais actuellement, vous devez vous donner l'objectif "richesse" si vous voulez gagner ou conserver de l'argent - suffisamment pour devenir indépendant(e) financièrement. De toute façon, il n'y a mentalement que deux directions : celle qui vous a conduit à la dépendance matérielle et celle de la richesse, qui vous en sortira. Peut-être que pour gagner 30 euros par Internet, vous aurez besoin d'étudier la mentalité des millionnaires pendant 6 mois... alors ne mettez pas la charrue avant les bœufs. Ce que je veux dire, c'est qu'actuellement votre problème, c'est le manque d'argent, pas le trop d'argent. Donc agissez à partir de votre situation actuelle.

- "Je vais lire un livre, et si ça ne change rien, je laisse tomber."

Tut, tut... ça ne marche pas comme ça. Si vous étudiez la mentalité de la richesse avec persévérance, en lisant tous les livres que vous trouverez sur le sujet, en mettant en pratique leurs conseils, un jour ou l'autre votre persévérance se révèlera payante. Mais si vous baissez les bras au bout d'un livre, vous aurez perdu votre investissement. Soyez persévérant et tenace comme un bouledogue si vous voulez récolter les fruits de vos efforts.

- "Je vais plutôt suivre les conseils de ma voisine."

Si votre voisine est millionnaire, c'est une bonne idée. Sinon, fiez-vous plutôt à ceux qui sont devenus riches par leurs propres efforts, ils savent de quoi ils parlent.

D'excellents livres qui vous permettront de développer la mentalité de la richesse sont ici.

18 mai 2010

Chagrin d'amour : comment en sortir

Il y a probablement une recette efficace (car il y a une recette pour tout), mais je ne la connais pas, pour ne pas avoir suffisamment étudié le sujet... Toutefois, je peux vous dire ce qui - logiquement et d'après expérience - est utile pour se sortir d'un chagrin d'amour du genre tragique, terriblement douloureux :

Rassembler tous les souvenirs les plus chéris que l'on a de l'être aimé et les jeter à la poubelle.

ça peut paraître radical, je sais... et pour ma part, il m'a fallu des années avant de m'y décider, mais en faisant un tel geste, c'est un nœud que l'on tranche, une énorme quantité d'énergie que l'on libère. Les bonnes rencontres ne deviennent possibles qu'après un grand ménage de printemps (qui peut d'ailleurs être exécuté en n'importe quelle saison).

Vous ne voyez peut-être pas le rapport... ou peut-être que vous ne le voyez que trop bien... mais c'est en jetant tous les objets qui avivent le souvenir chéri de l'être aimé, trop aimé, que l'on coupe véritablement le lien de souffrance qui nous unit encore non à lui - ça, s'est fini - mais à l'illusion qu'en le perdant, nous avons perdu l'essentiel.

Un chagrin d'amour, c'est un amour qui s'est changé en vinaigre, un litre de lait qui a tourné, une belle pomme qui est restée trop longtemps dans le frigo : si vous mangez ce qu'il en reste, vous allez vous empoisonner.

Sortir d'un chagrin d'amour, c'est tout simplement se faire passer soi-même avant non pas l'amour de l'autre (il n'est plus là et il s'en fiche) mais une idée, un souvenir, un simple rêve. Donner la priorité à nous-mêmes plutôt qu'à de doux et sinistres mensonges.

Ce n'est pas à l'amour que vous renoncez en jetant tous les objets qui vous rappellent cette relation défunte, mais à la nostalgie mortifère, aux "Ah, si seulement si...", bref, à vos illusions.

Quand on reste à distance de la réalité présente, qu'on s'enferme dans un passé idéalisé et un futur rêvé, le temps ne s'en écoule pas moins. Et la vie passe, les rides se tracent, alors qu'on n'est même pas là. Un chagrin d'amour est une transe hypnotique qui peut durer des années : on est dans un autre monde. Un pur fantasme.

Et le jour où l'on sort de cette transe, où l'on se réveille et reprend pied avec la réalité, on prend conscience avec un certain désarroi que tous ces mois, toutes ces années parfois, à regretter et rêver, ont été du temps perdu.

Du temps... Vous vous rendez compte ?

Votre temps, c'est votre vie. Les deux coïncident exactement.

Voulez-vous laisser non pas l'amour, mais une illusion d'amour (car un souvenir n'est, au fond, rien de plus qu'une illusion) vous dépouiller de ce que vous avez de plus précieux - de votre vie ?

Voulez-vous soupirer mélodieusement en héros ou héroïne romantique tandis que juste à côté, les autres vivent ?

Quand je repense à tout ce que j'aurais pu faire, si seulement j'avais accepté que ce qui n'est plus, n'est plus... Mais je voulais souffrir pour rien, souffrir pour un amour qui n'existait plus. Je voulais incarner une fidélité surnaturelle - et du coup, je n'incarnais rien du tout, même pas mon corps.

Et ce cœur, voulez-vous l'asphyxier, le condamner à mourir, sous prétexte qu'il a été meurtri ?...

Le chagrin d'amour est une fuite loin de la réalité et de ses chances. L'homme ou la femme qui non seulement pourrait vous rendre heureux, mais que vous pourriez rendre heureux, est peut-être votre voisin. Mais vous ne le saurez pas tant que vous vous cramponnerez à l'illusion que souffrir va changer quelque chose à votre sort.

On ne négocie pas avec le destin.

Pleurer, se désespérer, dire "pourquoi, pourquoi ?", regretter ce qui aurait pu être (sauf que si ça devait être, ce serait) n'a jamais convaincu la vie de nous donner ce que nous voulons. C'est même le contraire : plus on s'accroche, plus on se cramponne, plus on est privé, plus on manque.

On ne peut rien recevoir tant qu'on garde les mains crispées.

Par contre, dès qu'on les ouvre, dès qu'on accepte ce qui est, dès qu'on comprend que les choses sont telles qu'elles doivent être, puisqu'elles sont ainsi, on sent une brise fraiche pure, un courant d'air métaphysique, nous balayer le corps et l'âme...

Brusquement, le rouage qui tournait dans le vide s'enclenche avec un autre, on refait parti de la vie et du monde, on est à nouveau un être vivant sous un soleil généreux, un ciel si vaste et si bleu qu'il mériterait qu'on s'en gorge les yeux, un fils ou fille de..., un ami de..., et voilà qu'on rencontre un homme ou une femme tellement merveilleux - si merveilleux qu'il n'y a aucune comparaison possible, et que le passé s'efface comme un mauvais rêve.

Et en effet, c'était un mauvais rêve : un chagrin d'amour n'est que la pointe aiguisée, plantée dans un cœur qui saigne, d'un iceberg d'illusions.

Illusion que quelqu'un a su nous aimer de la meilleure des manières - alors que la meilleure des manières, c'est celle qui dure, celle qui résiste au temps, celle qui est tendre et patiente.

Illusion que quelqu'un pourra réparer à notre place ce que notre enfance a brisé - alors que nous seuls avons le pouvoir d'explorer et soigner nos blessures.

Illusion que nous avons besoin de cette personne-là - alors que si nous avions véritablement besoin d'elle, elle serait dans notre vie.

Illusion que le problème et la solution sont au-dehors - alors que le problème est en nous, et que la solution y sera aussi, quand nous l'aurons trouvée.

Illusion que cette (piètre) relation est insurpassable - alors qu'il suffirait que nous nous améliorions un peu nous-même pour devenir capable d'un amour mille fois plus beau, plus fort, plus paisible et plus réel, avec quelqu'un de mille fois plus beau, plus aimant et équilibré.

17 mai 2010

Du (mauvais) usage de la méthode Coué

Est-il possible de faire un mauvais usage de la méthode Coué ?...

Tout à fait - il suffit de choisir une suggestion négative en s'imaginant qu'elle est positive.

Voici un exemple (réel) de phrase choisie par quelqu'un :

"Jour après jour je mérite ce qu'il m'arrive."

Horrible message.
ça ressemble à : "Tu l'as bien cherché !"
Écouter en boucle une telle phrase ne peut que déprimer profondément.

Autre très mauvaise phrase :

"Jour après jour j'accepte la mort de A."

Cette phrase focalise l'attention sur "la mort de A" - une très mauvaise suggestion, vraiment.

Voici quelques autosuggestions positives :

"Chaque jour, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux."
"Je suis très intelligent(e) et toutes les décisions que je prends sont très intelligentes."
"Tous les jours, à tous points de vue, j'ai de plus en plus confiance en moi"
"Je suis si reconnaissant(e) d'être maintenant..." [compléter comme vous voulez]
"Tous les gens que je rencontre sont très gentils et serviables avec moi"
"Je donne et je reçois de plus en plus d'amour"

Quelques objections à la méthode Coué

- Si je mets dans le MP3 en boucle : " je peux voler " le lendemain je suis un oiseau c'est ça ?!!
- On dirait un truc de lavage de cerveau
- C'est juste un substitut comme l'alcool inhibe la timidité, ça attaque pas le problème dans le fond mais sur la forme
- Cette méthode peut servir à mettre un mouchoir sur ce qui fait mal au lieu d'y faire face
- c'est plus complexe que ça !
- c'est une pilule pour monsieur tout le monde
- Un psy qui a étudié le comportement humain a mon avis est plus a même d'aider la personne qu'une pseudo méthode miracle

A toutes ces objections, on peut répondre par :

1/ Les faits.
La psychanalyse a prouvé son inefficacité, la méthode Coué a prouvé son efficacité (bien sûr, comme elle est gratuite, aucun laboratoire pharmaceutique ne s'est "amusé" à faire des études sur elle, mais les témoignages en sa faveur sont innombrables.)

2/La distinction à faire entre "changer d'image de soi" (ce qui est possible) et "devenir un oiseau" (ce qui est impossible).

3/Quelques considérations sur le lavage de cerveau et la programmation mentale.
Nous sommes tous déjà programmés par notre enfance, nos parents, mais aussi ce que nous avons entendu et lu à l'âge adulte, les médias, les pubs, etc. Personne ne se promène avec un cerveau vierge de tout conditionnement (autrement dit, libre de tout lavage de cerveau) sauf les nourrissons vieux de trois jours.

Un point est particulièrement intéressant.

C'est cette distinction entre la forme et le fond du problème.

Supposons que vous pensiez "je suis nul". Cette idée (parfois sous-jacente, parfois évidente) vous poursuit partout, vous pourrit la vie, vous fragilise.

La phrase "je suis nul" qui est gravée dans votre cerveau est-elle juste la forme du problème, ou est-elle tout le problème ?...

D'après ceux qui refusent la méthode Coué, elle ne serait que la face apparence d'un problème plus profond - la partie apparente de l'iceberg.

Mais alors, comment se fait-il que lorsqu'on arrive à changer cette croyance (en la remplaçant par exemple par "je vaux plus de 45 millions d'euros"), on soit définitivement débarrassé de l'idée "je suis nul" ?

Si la phrase en question n'était que le symptôme d'autre chose, on ne pourrait pas la supprimer en se focalisant sur une idée qui la contredit et la remplace. Quand on attaque la partie apparente de l'iceberg au chalumeau, la partie immergée fait surface et l'iceberg reste visible - et de la même manière, quand on coupe une mauvaise herbe sans arracher ses racines, elle repousse.

Or, une croyance négative bien supprimée par la méthode Coué ne revient jamais...

Une bonne part de nos problèmes psychologiques ont pour origine des croyances négatives sur nous-mêmes. Quand on a supprimé ces croyances, on a arraché les racines. La méthode Coué agit sur les racines - c'est pour ça qu'elle est efficace.

Notre monde intérieur est fait d'images et de mots.

Changer ne serait-ce que quelques mots et quelques images à ce monde, c'est changer toute sa vie - car notre vie extérieure n'est, au trois-quart, que la conséquence de notre vie intérieure.

Thérapie du riche, thérapie du pauvre

"Et oui, ma pov'dame, c'est comme ça... c'est la vie..."

Y a-t-il une thérapie du riche (efficace, profonde, coûteuse) et une thérapie du pauvre (inefficace, superficielle, bon marché) ?

La psychanalyse, qui est la plus coûteuse des thérapies, peut certainement prétendre au titre (envié ?) de "thérapie du riche".

La méthode Coué, qui est la plus gratuite des thérapies, peut certainement prétendre au titre (méprisé ?) de "thérapie du pauvre".

Mais le coût d'une thérapie est-il proportionné à sa valeur ?...

D'une manière générale, le coût et la valeur d'une chose sont-elles toujours en rapport ?

Voyons voir ça...

Les maisons les plus chères sont sans conteste les plus belles, les plus grandes, les plus confortables. On peut dire la même chose des ordinateurs les plus chers, des voitures les plus chères, etc.

Donc oui, il y a bien un lien direct entre la valeur d'une chose et son coût.

Sauf qu'une thérapie n'est pas une chose qui se touche, se mesure, se photographier, etc., comme peuvent se toucher, se mesurer et se photographier une maison, une voiture ou un ordinateur.

Alors parlons maintenant d'un objet pas comme les autres : le livre.

La valeur d'un livre est-elle proportionnelle à son coût ?

Les livres les plus chers sont-ils les plus intelligents, les plus éclairants, les plus utiles ?

Souvenez-vous des livres qui vous ont le plus marqués : étaient-ils plus chers que ceux qui vous ont fait bailler ?

J'en doute.

Les livres les plus utiles ont le plus de succès, et les livres qui ont le plus de succès sortent en édition de poche - au final, ce sont les meilleurs livres qui sont les moins chers.

Ce n'est pas une loi absolue... mais c'est un principe généralement vrai.

Les choses qui ont une dimension spirituelle ou mentale ne sont pas comme les voitures et les maisons : leur valeur n'est pas proportionnelle à leur coût, ou pire, leur valeur est inversement proportionnelle à leur coût.

Les thérapies sont des "choses" spirituelles et mentales.

La méthode Coué, une solution contre la dépression ? Témoignages

Tirés du site Doctissimo...

Masculinette, le 30-12-2007 :

"En essayant la méthode en mode 'écoute passive', j'ai vaincu ma dépression - avec ma clef mp3 sur les oreilles - de manière spectaculaire en à peine quelques semaines."

Cindy, le 16-12-2007 :

"J'ai essayé depuis septembre, et je vous assure que ca marche. J'ai déjà fait une dépression et j'avais tellement peur de retomber là-dedans que je commençais à aller mal. Et puis avec la Méthode Coué je vais beaucoup beaucoup mieux.
Y'a deux mois mon copain m'a quitté après un an ensemble, et une semaine après ma grand-mère est décédée. Et j'ai réussi à surmonter ca alors que j'aurais du complètement sombrer. Et c'est grâce à la méthode Coué j'en suis sure, et à la même période j'ai commencé à faire du sport aussi, je pense que ca m'a aidé à me défouler.
Voilà juste un petit témoignage pour cette méthode si simple mais si efficace, je me sens vraiment changée, plus forte, j'ai l'impression que je peut réaliser tout ce dont j'ai envie. Essayez: vous n'avez rien à perdre et y'a pas plus simple !"

Anonyme, le 16-12-2007 :

"ça fait exactement 2 mois que j'ai commencé.
Mes phrases sont :
1) tous les jours et à tous point de vue je vais de mieux en mieux (phrase d'Émile Coué)
2)tous les jours je suis de plus en plus à l'aise avec tout le monde dans toute situation
3)tous les jours j'ai de plus en plus confiance en moi
4) tous les jours je suis de plus en plus à l'aise avec les filles (pas encore expérimenté cette phrase, 3 phrases étant suffisant pour l'instant).
Au début j'allais beaucoup mieux.
Au bout de 2 semaines, cet enthousiasme est évidement retombé.
Au bout d'un mois, je commençais à me sentir mieux, plus de faciliter à communiquer avec les autres, pas peur de donner mon avis, plus sûr de moi...
Aujourd'hui, cela fait exactement 2 mois et je progresse encore et je sens que je n'ai pas fini de progresser!!!
Exemple : avant de commencer cette méthode, si on me proposais de boire un verre avec 3 ou 4 autres personnes, je refusais presque systématiquement car, tellement stressé, j'aurais été incapable de parler et encore pire, incapable de boire mon verre tellement j'aurais eu la tremblotte!!
Aujourd'hui ça me fait rire car c'est moi qui propose aux autres de sortir boire un verre! Et oui je suis vraiment bien dans mes baskets!
A tous les timides si vous voulez changez : essayer cette méthode et revenez nous en parler dans quelques mois!"

Sakuragi, le 21-12-2007 :

"Ma transformation s'est opérée en profondeur si cela peut vous éclairer. Non je ne refoule rien, non je ne me voile pas la face. Oui mes comportements ont changé petit à petit sans effort sans mal-être, tout naturellement. Progressivement je suis devenu plus joyeux, mieux dans mes basket, mieux avec les autres. J'ai arrêté de broyer du noir, à présent je respire la joie, c'est tout, je me sens bien. Que voulez vous de plus ???
J'aurai pu continuer à consulter des psy et toutes sortes de thérapeutes (car oui je l'ai déjà fait cela mais jamais personne n'a pu m'aider). J'aurai également pu continuer à réfléchir sur les raisons de mon problème, à chercher... mais chercher quoi ??????????
Cette méthode permet d'enlever la mauvaise herbe et semer de belles fleurs. C'est le sentiment que cela me donne."

Vous trouverez bien d'autres témoignages ici. Lisez avec une particulière attention les posts de Sakuragi, qui parle en toute connaissance de cause.

La méthode Coué MARCHE.

Juste une petite précision.

Odit parfois qu'il faut prononcer les phrases sans émotion et les prononcer, ou les écouter, sans leur prêter attention... ça marche si on procède ainsi, mais ça marche encore plus vite si on les prononce en y mettant beaucoup d'émotion (positive, bien sûr !)

En effet, il y a deux manières d'assimiler une idée :

1/ La répétition ;
2/ L'émotion.

Quand on combine les deux méthodes, l'apprentissage est accéléré d'autant.

La seule difficulté que présente la méthode Coué, c'est qu'elle demande de la patience et de la persévérance... ce qui peut être un obstacle quand on en manque. Quand on a tendance à chercher sans arrêt du "neuf", on peut aussi avoir du mal à rester fidèle à la même phrase pendant deux ou trois mois.

Encore quelques citations...

"Il est des moments où il faudrait oublier les vieux espoirs et s'en créer de nouveaux." (Johann Friedrich von Schiller)

Être reconnaissant et manifester sa reconnaissance en disant « merci » est la clef de la victoire spirituelle." (Debi Pearl)

"Le mauvais sort peut déboucher sur quelque chose de positif." (Richard Wiseman)

"L'insatisfaction n'est pas le produit des circonstances ; c'est un état de l'âme." (Debi Pearl)

"Chaque difficulté porte en elle le germe d’un avantage équivalent ou supérieur." (Napoleon Hill)
Crépuscule paisible

Des citations à méditer...

"La joie est la conséquence d'un cœur reconnaissant. Un cœur reconnaissant est la conséquence d'une personne qui décide de dire merci." (Debi Pearl)

"La vie, c'est ce qui arrive lorsqu'on avait prévu autre chose." (Anonyme)

"Dieu qui voit nos larmes à notre insu, et qui, dans son immuable sérénité, nous semble n'en pas tenir compte, a mis lui-même en nous cette faculté de souffrir pour nous enseigner à ne pas vouloir faire souffrir les autres." (Georges Sand)

"Reste devant la porte si tu veux que l’on t’ouvre. Ne quitte pas la voie si tu veux que l’on te guide. Rien n'est jamais fermé sinon à tes propres yeux." (Farid Al-Din Attar)

"La meilleure façon de prédire l'avenir, c'est de le créer." (Peter Drucker)

"Ce que le fou fait à la fin, le sage le fait au commencement." (R. C. Tench)

"Marchons toujours, si lentement que nous marchions, nous ferons beaucoup de chemin." (Saint François de Sales)

"Planifiez votre vie, vivez votre plan." (John C. Maxwell)

"La béatitude naît de l’ordre." (Mary Lambert)

Vue paisible

14 mai 2010

Pour sortir de dépression, élargissez votre définition du mot "bonheur"

J'ai compris ça en étudiant la mentalité de la richesse : pour devenir riche, il faut commencer par prendre conscience qu'on l'est déjà. Peut-être pas riche en argent, mais riche en temps... rien en amour... riche en calme... enfin, riche en quelque chose. Car il est beaucoup plus facile (mentalement et donc, matériellement) de passer de "riche" à "encore plus riche" que de "complètement fauché" à "riche".

Il en va de même avec le bonheur.

Il est beaucoup plus facile (mentalement, et donc aussi réellement) de passer de "heureux" à "très heureux" que de "dépressif" à "heureux".

Et si vous n'êtes pas heureux du tout ?...

Si on s'obstine, même le ciel le plus obscur contient au moins une étoile - et on finit par la trouver. Même si vous êtes très déprimé, complètement désespéré, etc., il y a bien de brefs instants, de minuscules minutes, où vous jouissez d'un certain bien-être, si ce n'est d'un bien-être certain.

Peut-être que c'est le moment où vous glissez dans votre lit en sachant que vos problèmes ne pourront pas vous y rattraper...
Ou le moment où vous prenez une bonne douche chaude et où vous sentez vos muscles se détendre...
Ou le moment où vous mangez du chocolat...
Ou le moment où vous caressez votre chat...
Ou le moment où vous vous rappelez un bon souvenir... (et rien ne vous empêche de vous rappeler vos bons souvenirs)...
Ou le moment où vous recevez votre salaire...
Ou le moment où vous regardez un bon film qui vous fait rire...
Ou le moment où vous partagez vos émotions avec un(e) ami(e)...

Enfin, quel que soit cet instant de bien-être, focalisez-vous sur lui. Accordez-lui de l'importance. Déduisez-en quelque chose sur vous-mêmes : que vous pouvez être heureux, que vous êtes déjà heureux. Même si c'est un tout petit bonheur fugace, un plaisir éphémère de rien du tout, justement non, ce n'est pas rien du tout, c'est du bonheur, c'est du plaisir - et ce bonheur, c'est à vous qu'il arrive.

Élargissez votre définition du mot "bonheur" : vous vous apercevrez que vous êtes déjà dedans. ça ne vous dissuaderez pas d'améliorer votre sort... au contraire, ça vous aidera à améliorer votre sort. De même que se sentir riche aide à devenir encore plus riche.

12 mai 2010

Des images dans la tête

Les images que nous regardons entrent en nous... C'est pourquoi il est préférable (quand on est déprimé, mais aussi quand on ne l'est pas) de renoncer aux films violents et à toutes les représentations sinistres. Si vous avez un poster avec du sang, déchirez-le. Si vous avez un poster avec un arbre qui prend la foudre, idem. Toute image qui ne correspond pas à ce que vous voulez, supprimez-la - car tant que vous la gardez sur vos murs, vous la gardez dans votre tête, dans votre imagination. Et tant que vous la gardez dans votre imagination, vous la gardez aussi dans votre avenir. Si vous avez une peinture surréaliste au mur, vérifiez le message qu'elle véhicule : c'est rarement celui que l'on se souhaite.
L'équilibre émotionnel est nourri par le contact (même s'il n'est que visuel) avec la nature. Donc il vaut mieux ce genre de poster là...
Vallée paisible


D'ailleurs, je vais en agrémenter mes posts à l'avenir.

"Je vais faire une bêtise"

Le terme de "bêtise" est extrêmement vague et polysémique.

On y range aussi bien une "bêtise" scolaire (un élève vole le livre de son professeur détesté et verse du jus d'orange dessus : s'il se fait prendre, il reconnaîtra "qu'il a fait une bêtise") qu'un cambriolage, une tentative de suicide, ou un meurtre.

Envisagez-vous de faire, dans vos propres termes, une "bêtise" ?

Si oui, les considérations suivantes vous concernent de près. Lisez-les attentivement, même si elles vous paraissent abstraites, car réellement, il s'agit de vous et de votre vie.

"Je vais faire une bêtise..." signifie "je vais faire une erreur"
"Je vais faire une bêtise..." signifie "j'ai décidé de me tromper"

Pourquoi avez-vous décidé de vous tromper ?

Je ne sais pas si vous avez la réponse à cette question... Mais voici celle que j'imagine : vous voulez vous tromper, vous voulez faire une bêtise, parce que vous vous prenez pour un imbécile. Vous vous prenez pour quelqu'un de stupide.

Et comme vous avez cette image de vous-mêmes, vous cherchez à ressembler à qui vous croyez être. Dans le miroir, vous voyez quelqu'un d'idiot, de bête, de stupide, et donc vous vous dites subconsciemment : "Puisque je suis bête, je vais le prouver. Je vais prouver aux autres et à moi-même que je suis un(e) imbécile. Je vais faire quelque chose de stupide... je vais faire une bêtise."

Mais ce raisonnement révèle que votre image de vous-même est fausse et que vous êtes intelligent. Si vous n'étiez pas intelligent, vous ne sauriez pas à l'avance que vous allez faire une erreur.

Vous ne vous voyez pas tel que vous êtes. Vous êtes intelligent. Donnez-vous la permission de le comprendre. Autorisez-vous à prendre conscience que vous êtes beaucoup plus logique et lucide que vous ne l'avez cru jusqu'ici.

Alors, agissez comme l'être très intelligent qui est... vous.

Ressemblez à qui vous êtes.

Petites considérations sur la PNL, la réussite et l'échec...

La Programmation-Neuro-Linguistique a un nom à coucher dehors, et foisonne d'acronymes incompréhensibles aux non-initiés comme CdM, EdR, Super-Co, Ve, Vr, Vc, Vako, etc. Sans parler de ses "synchronisation", "méta-programmes", etc.

Ceci dit, elle est très efficace, et repose sur des principes vrais. C'est la psychothérapie la plus scientifique de toutes les psychothérapies.

Si vous devez aller voir un psychothérapeute, essayez un praticien de PNL, il vous aidera sans aucun doute.

Mais la PNL, qui a su si bien rassemblé et intégré divers savoirs et diverses psychothérapies, a raté le coche sur un point crucial - un point qui rend tout infiniment plus simple. Car la PNL n'a pas pris en compte la découverte fondamentale de Maxwell Maltz... Autrement dit, la PNL a loupé Psycho-cybernétique.

En PNL, quand on veut "faire des ancrages", c'est-à-dire assimiler des stratégies efficaces, c'est-à-dire développer sa capacité à réussir quelque chose, voici comment on procède :

"Didier a réussi sa sauce à la crème et sent que c'est une expérience positive due à la pleine possession d'un bon Etat de ressource. Il regarde un poster (paysage alpestre) dans les cuisines du restaurant où il travail, claque des doigts et prononce à haute voix : "Grande sauce Didier." Lorsque, plus tard, il voudra créer d'autres sauces, il lui suffira de regarder le poster (qu'il peut toujours déplacer avec lui), de claquer des doigts et de prononcer "Grande sauce Didier" pour retrouver un Etat de ressource semblable à la première expérience." (La communication efficace par la PNL, p.216-217)

Alors comme il y a un peu de jargon, je traduis et je résume...

Didier a réussi sa sauce. Il associe ce souvenir à un poster, un claquement de doigt et les mots "grande sauce Didier", ce qui fait que la prochaine fois qu'il voudra réussir une sauce, il lui suffira de sortir son poster de sa poche, de claquer des doigts et de dire les mots magiques pour se remettre dans le bon état d'esprit, l'état d'esprit "sauce réussie".

Je ne dis pas cette stratégie de PNL ne marche pas... Elle marche certainement.

Mais comment va faire Didier s'il perd son poster ?
Et puis un poster, c'est encombrant.
Et pour la charlotte aux fraises ?
Il va falloir qu'il recommence tout le tralala avec une autre association, un autre "ancrage" ?
Mais s'il n'a jamais réussi de charlotte aux fraises ?
Dans la perspective de la PNL, il faudrait qu'il en ai déjà réussi une pour réussir les suivantes...

C'est bien compliqué, tout ça.

Quand on a lu et bien compris le message de Psycho-cybernétique, on a une solution beaucoup plus simple et tout aussi efficace.

Je vous donne un exemple.

Lorsque je veux enregistrer quelque chose sur ma clef USB, et sachant que mon ordinateur est noir, je tâtonne longuement avant de réussir à trouver le port et à y insérer la clef. C'est agaçant et ça m'énerve.

Enfin... c'est ce qui passait jusqu'à ce que j'applique la psycho-cybernétique à ce petit problème en disant, au moment où j'approche la clef de l'ordinateur : "Je suis le genre de femme qui trouve facilement le port de l'ordinateur..."

Avec cette phrase, le problème est résolu.

Et au bout de quelques jours, je n'ai même plus eu besoin de la prononcer pour mettre immédiatement la clef au bon endroit.

Avec le temps et diverses expériences, je me suis aperçu qu'il y a encore plus simple. C'est de dire : "Je suis un(e) gagnant(e)". Phrase valable dans n'importe quelle circonstance, quand on doit faire quelque chose d'un peu délicat.

Si j'avais été Didier, je me serais contentée de : "Je suis un grand chef cuisinier". C'est aussi valable pour les charlottes aux fraises que pour les sauces, et ça épargne le poster et le claquement de doigts.

L'image-de-Soi est probablement le plus grand secret de la psychologie... Et quand on a bien compris son fonctionnement, on sait comment passer de l'incompétence cafouilleuse du type "Oh, moi, je suis nul en [compléter]" à l'aisance efficace.

Si vous en avez marre de l'échec, lisez Psycho-cybernétique

Quelques causes possibles de dépression et de tentation suicidaire

- Après plusieurs expériences, on est arrivé à la conclusion que nos besoins fondamentaux ne peuvent pas être satisfaits sur cette terre. Par exemple, le besoin d'aimer et d'être aimé, le besoin de communiquer avec sincérité, ou le besoin de trouver une place où l'on se se sente à sa place, ou le besoin de mettre ses dons personnels au service de tous et de soi, ou le besoin d'être valorisé. (Tout le monde a besoin d'être valorisé un minimum.)

- On vient d'atteindre l'objectif principal qu'on s'était fixé, et comme on n'en a pas d'autre, on se retrouve dans le vide : le cerveau étant un organe conçu pour atteindre des buts, dès qu'on n'a plus de but, on tourne en rond et on souffre. A ce moment-là, on peut aussi avoir la sensation qu'on sait tout, qu'on n'a plus rien à apprendre - ce qui n'est pas moins désespérant.

- On est confronté à un problème lancinant auquel on ne voit aucune solution et qui se prolonge depuis déjà longtemps : dettes, solitude involontaire, problèmes familiaux, maladie, etc.

- Après avoir vécu une partie de notre vie dans l'insouciance, en consommateur de l'instant présent, un deuil, un accident ou une difficulté nous a mis en face de notre condition humaine : nous prenons conscience que nous sommes mortels, que le temps passe, que nous allons y passer nous aussi un jour ou l'autre, et que nous n'avons pas de réponse à nos questions les plus fondamentales : nous ne savons toujours pas ce que nous sommes venus faire sur cette planète. De plus, nous commençons à être obsédé par cette mort à laquelle nous avons toujours refusé de penser.

- Après avoir vécu une partie de notre vie dans l'illusion que nous avions un ego relativement solide, un événement qui peut être très mineur nous force à réaliser que nous sommes au contraire psychologiquement faible et fragile. De vieilles blessures jamais cicatrisées ni examinées se rouvrent, et tout devient insupportable, car tout appuie là où ça fait mal.

- Après avoir vécu une partie de notre vie dans l'illusion que nous étions un ange de bonté dépourvu de toute méchanceté comme de toute mesquinerie, nous prenons soudainement conscience que nous avons, comme tout le monde, un mauvais côté.

- Après avoir tout fait pour rendre les autres heureux, nous réalisons que non seulement ça ne nous a pas rendu heureux ou heureuse, mais que ça ne les a pas rendu heureux non plus.

- Une personne que nous aimions s'est suicidée, et comme nous continuons à nous identifier à elle et à nous sentir relié à elle, nous sommes tenté de la rejoindre.

- Nous avons depuis longtemps un mode de vie qui ne nous convient absolument pas, soit parce que notre emploi du temps est beaucoup trop chargé et ne nous laisse pas le temps de respirer, soit parce que nous avons des activités qui nous détruisent (prostitution, consommation ou trafic de drogue, sexe avec des inconnu(e)s, etc.) Ces activités qui nous détruisent peuvent aussi être apparemment respectables mais nuire à notre santé mentale et/ou à notre intégrité morale (enseignement en collège ou lycée, travail dans la finance, la publicité, les boites de nuit...)

- Nous sommes en relation étroite (relation amicale, conjugale ou professionnelle) avec quelqu'un de foncièrement méchant qui prend plaisir à nous faire tout le mal qu'il peut nous faire - soit de façon évidente, soit de façon subtile et cachée.

- Nous sommes convaincus que nous sommes un "perdant", que nous n'avons pas de chance, pas de valeur, etc., et toutes ces croyances nous gâchent la vie et obscurcissent notre avenir.

- Nous nous croyons atteint d'une maladie mentale incurable au nom qui fait peur : dépression, maniaco-dépression, schizophrénie, etc.

Quelle que soit votre situation actuelle, votre problème a une solution, car tout problème a une solution. Autorisez-vous à croire que vous pouvez la trouver. Aucune difficulté n'est gravée dans le marbre ; elles sont toutes écrites dans le sable. Ceci dit, la première étape, ce n'est pas de faire quoi que ce soit, mais de découvrir et assimiler de nouvelles informations, de nouvelles idées : les bonnes choses comme les mauvaises commencent (dans la tête).

11 mai 2010

Quel(s) sujet(s) souhaiteriez-vous voir abordés ?

Tout est dans le titre... Dites en commentaire les sujets qui vous préoccupent/tracassent et je ferai un ou des articles dessus.

L'ingratitude, la volonté et la dépression

Vous n'avez probablement pas l'habitude de relier ces notions, et pourtant elles sont étroitement liées. Comme le sujet est très vaste, je ne prétends pas l'épuiser dans cet article.

En ce qui concerne le lien dépression/volonté, il y a, comme vous le savez peut-être déjà, deux écoles :

1/ Ceux qui affirment que "la volonté ne sert à rien pour sortir de dépression", que "la volonté n'a rien à voir avec la dépression", que "vous n'avez pas choisi votre dépression donc elle n'a rien à voir avec la volonté"...

2/ Et ceux qui affirment que pour sortir de dépression, il faut se donner des coups de pieds aux fesses. (Expression qui m'a toujours laissé perplexe, car n'est-ce pas impossible, à moins d'être incroyablement souple ?...)

Dans la première catégorie, on trouve tous les porte-paroles de l'industrie pharmaceutique, qui croient d'autant moins au pouvoir de la volonté qu'ils veulent faire croire au pouvoir de leurs petits cachets magiques, et dans la seconde catégorie, on trouve des gens qui n'ont jamais fait de dépression et qui jouissent de leur équilibre émotionnel sans se poser de question.

Mais aucun des deux camps ne répond à une question pourtant cruciale : qu'est-ce que la volonté ?

D'après le dictionnaire, c'est le "Pouvoir qu'a l'homme d'accomplir des mouvements et des actes en les contrôlant, c'est-à-dire en fonction d'une représentation consciente et d'une intention préalable de les accomplir".

De cette définition, il y a deux choses à retenir :
- La volonté est un pouvoir ;
- Elle fait le lien entre une intention d'une part, et des actes d'autre part.


Or que se passe-t-il, dans le meilleur des cas, lorsque nous agissons en fonction "d'une intention préalable" ?...
Bingo : nous obtenons ce que nous désirons.

Voici donc la définition simplifiée de la volonté que je vous propose : la volonté est ce qui nous permet d'obtenir ce que nous désirons.

Vous froncez les sourcils ?... Vous n'êtes pas d'accord avec cette définition ?
Vous dites que souvent, vous voulez quelque chose, et que vous ne l'obtenez pas ?

Moi non plus, je n'obtiens pas tout ce que je désire.

Mais je pense quand même que la volonté est ce qui nous permet d'obtenir ce que nous désirons.

Une fourchette est un outil destiné à véhiculer de la nourriture de l'assiette à la bouche, mais si on la tient à l'envers, les petits pois restent dans l'assiette. Il en va de même avec la volonté : c'est un outil dont il faut se servir dans le bon sens.

Cet outil est conçu pour nous permettre d'obtenir ce que nous désirons, mais si nous ne connaissons pas son mode d'emploi, nous n'obtenons pas les résultats désirés. Et on peut très bien passer toute sa vie sans jamais découvrir ce mode d'emploi... C'est d'ailleurs le triste sort de ceux qui ne cherchent pas à augmenter leurs connaissances et à améliorer leur vie.

Et maintenant, parlons de l'ingratitude.

Avant d'être un défaut, l'ingratitude est une tournure d'esprit, une attitude mentale. Elle consiste à ne pas accorder la moindre attention à ce qui nous satisfait, à ne pas prendre en considération ce dont on bénéficie, et donc à focaliser son attention sur tout ce qui cloche et tout ce qui manque dans notre existence.

L'ingratitude est très, très répandue - nous en sommes tous atteints à un degré ou un autre.

L'expression courante Y a rien à dire, au sens "Il n'y a rien à redire, tout était bien, tout s'est bien passé, il n'y a rien à critiquer, rien à reprendre" est une expression typiquement ingrate. Elle présuppose en effet qu'il n'y a aucune raison de parler (et donc d'accorder de l'importance) à ce qui est bien, valable, agréable et satisfaisant.

Et maintenant, venons-en au lien entre ingratitude et volonté. Si vous saisissez vraiment ce lien, vous aurez compris quelque chose d'essentiel pour votre bonheur futur.

Quand on veut vraiment et profondément une chose, on y pense. On l'imagine. On la voit sans cesse avec les yeux de l'esprit. Et c'est précisément parce qu'on "s'obsède" ainsi sur son objectif qu'on agit de manière pertinente et qu'on finit par atteindre son but : c'est de cette manière- que la volonté est efficace.

Souvenez-vous de toutes les fois où vous avez obtenu ce que vous vouliez : vous verrez que c'est toujours parce que vous y avez beaucoup pensé. Que vous avez visualisé le résultat que vous désiriez. Que vous avez gardé les yeux sur votre objectif.

Or l'ingratitude nous conduit à nous focaliser sur ce qui ne va pas, sur ce que nous ne voulons pas. L'ingratitude nous empêche de nous concentrer sur ce que nous désirons.

L'ingratitude est donc un frein, un obstacle à la volonté.
Elle entrave son bon fonctionnement.

L'ingratitude nous empêche d'obtenir ce que nous désirons : elle sabote notre volonté.

Pour résumer, ce qu'on appelle le "manque de volonté" est en réalité une utilisation incorrecte car incomplète de cet outil qu'est la volonté. A l'origine de cette utilisation incorrecte, on trouve l'ingratitude. C'est l'ingratitude qui empêche la concentration-visualisation de l'objectif désiré en nous rendant exagérément attentif à ce qui ne va pas, à ce que nous ne voulons pas.


Et la dépression ?...

Quand on est uniquement focalisé sur ce qui manque et ce qui cloche et qu'on n'obtient pas ce qu'on désire, elle n'est jamais bien loin.

Eliminer une croyance négative : "Je ne suis pas important"

Voici ici une excellente méthode (en anglais), dont un échantillon est proposé gratuitement, pour éliminer l'une de ces trois croyances négatives :

1/Je ne suis pas important
2/Je ne suis pas à la hauteur (I'm not good enough)
3/Les erreurs et les échecs sont mauvais

Elle est très efficace, parce qu'elle amène à revivre par l'imagination les scènes et événements de l'enfance qui ont été à l'origine de ces croyances en les réinterprétant dans une autre perspective.

L'idée est de dissocier l'évènement (par exemple, mes parents n'étaient pas disponibles pour moi, ou ils ne me souriaient pas, ou ils me disaient "fiche-moi la paix", etc.) de l'interprétation qu'on en a fait enfant ("je ne suis pas important") puis de repenser l'événement en le regardant à travers le filtre d'autres interprétations moins enfantines et plus rationnelles.

Dans la méthode, on imagine que des amis regardent une vidéo de la scène, et proposent leurs interprétations:

1/ Le fait qu'ils te traitaient comme si tu n'étais pas important ne signifie pas que tu ne l'étais pas : c'était juste leur manière de te traiter. Ils croyaient que tu n'étais pas important, mais ils se trompaient complètement ;

2/Peut-être que tu n'étais pas important à l'époque, en tant qu'enfant, mais ça ne veut pas dire que tu ne le seras jamais ;

3/ Le fait qu'ils étaient trop occupés, pas disponibles, etc., signifiait seulement qu'ils avaient un emploi du temps chargé : ça n'avait rien à voir avec ton importance ;

4/ En tant que parents, ils étaient incompétents. Ils n'avaient pas suivi des cours pour être de bons parents et ne réalisaient pas ce qu'ils faisaient... Ils ne se rendaient pas compte de l'effet de leur comportement sur toi. S'ils avaient étudié la psychologie, ils auraient su comment te montrer que tu étais important ;

5/ Ils n'avaient pas résolu leurs propres problèmes psychologiques, et du coup ils n'étaient pas vraiment disponibles : ils ne pouvaient pas te faire sentir que tu étais important parce qu'ils ne se sentaient pas eux-mêmes importants.

6/ Ils voulaient te faire sentir que tu n'étais pas important parce qu'ils avaient peur que tu deviennes prétentieux.

Le sensation qu'on n'est "pas important" est simplement la conséquence d'une interprétation incorrecte, enfantine, d'une situation qui avait en réalité une toute autre signification.

En imaginant toutes les interprétations que pourraient faire des adultes rationnels des scènes qu'on a interprété, enfant, comme signifiant "Je ne suis pas important", on revisite son enfance dans une autre perspective.

Il peut être aussi libérateur d'imaginer qu'enfant, on a parlé avec un adulte de ce sentiment ("je ne suis pas important") et de ce qui le causait, et que cet adulte nous a expliqué :

"Oui, n'importe quel enfant dans ta situation sentirait la même chose... mais ce n'est pas parce que tes parents te traitent comme si tu n'es pas important que tu l'es. Ils se trompent."

Ou n'importe quelle autre interprétation rationnelle des faits...

Je cite l'auteur :

"Si c'était les événements de votre enfance qui déterminaient votre vie, vous auriez un gros problème... car on ne peut pas changer les événements passés. Mais comme ce sont les croyances que vous forgez sur les événements qui déterminent votre vie, vous pouvez changer le cours de votre vie en changeant vos croyances."

"Vous êtes l'interprétateur... pas les interprétations. Vous n'êtes pas vos croyances, vous êtes l'auteur de vos croyances. Vous n'êtes pas votre vie, vous êtes le créateur de votre vie."

Si vous êtes anglophone, essayez la méthode. Elle est vraiment puissante. Au fait : c'est une méthode vidéo.

10 mai 2010

Mensonges solaires

Nouvel article.

"Je ne vaux rien, je suis nul" : comment améliorer en profondeur son image de soi

Si vous êtes déprimé, il y a de fortes chances pour que, à l'arrière-plan de votre esprit, rôde l'idée que vous ne valez rien, autrement dit que vous êtes nul. Cette idée peut être très profondément ancrée (fixée), et encrée (écrite), dans votre subconscient, sans que vous vous en rendiez compte. Cette piètre opinion de vous-même est l'un des facteurs de votre mal-être actuel.

Peu importe d'où vient cette idée... mais elle est très probablement un résidu de votre enfance. Vos parents n'ont pas assez répondu à vos besoins affectifs et vous en avez déduit dans votre petite tête que vous ne valiez pas le coup.

Cette croyance ("je suis nul") est aussi un facteur déterminant dans la manière dont les autres vous traitent... ou plutôt, vous maltraitent : si vous vous considérez comme "rien", personne ne va revoir votre valeur à la hausse. Les autres alignent leur évaluation de vous sur votre évaluation de vous-même : tant que vous vous considérez comme quantité négligeable, ils vous traiteront comme quantité négligeable.

Partant du principe qu'à un niveau conscient, vous êtes en désaccord avec cette croyance-là, ou que vous aimeriez améliorer votre opinion de vous-mêmes, comment vous y prendre ?...

Tout d'abord, examinons de près ces énoncés : "Je ne vaux rien" et "je suis nul". Les mots employés sont importants ; ce sont eux qui vous nous donner la solution du problème...

Valoir : "Être estimé un certain prix, coûter."

Valoir (fam.) : "Avoir une fortune, des revenus, un salaire estimé à une certaine somme."

Rien : négation pleine. Sens : nullement, négligeable, sans importance, etc.

Nul : "qui est inexistant, absent, égal à zéro, qui ne vaut rien, ignare, incapable".

Sachant que ce sont ces phrases-là ("je ne vaux rien", "je suis nul") qui sont profondément vissées dans votre subconscient, comment les en déloger ?... En y faisant entrer d'autres phrases, des phrases incompatibles avec elles : de la même manière que vous ne pouvez pas croire en même temps que vous êtes un imbécile et un génie, vous ne pouvez pas croire en même temps que vous êtes nul, que vous ne valez rien, et que vous êtes très précieux, que vous avez une grande valeur, que vous valez plus d'un million d'euros.

Voici donc les phrases qui vont vous permettre d'améliorer en profondeur votre image de vous-mêmes :

"Je suis très précieux" ;

"J'ai une très grande valeur" ;

"Je vaux plus d'un million d'euros".


Peut-être que certains lecteurs vont trouver ces phrases, et surtout la dernière, impossibles à dire, choquantes, ridicules ou tout simplement inacceptables.

Mais je ne vous propose pas de vous vendre sur le marché aux esclaves...

Et je ne vous propose pas non plus de dire à vos proches que vous valez plus d'un million d'euros, ce qui serait en effet ridicule.

Réfléchissez au fait que vous avez déjà(même si vous n'en avez pas conscience) fixé une valeur monétaire, chiffrée, à votre personne. Vous avez déjà décidé que vous aviez un prix - et ce prix, c'est zéro euro (et des centimes, peut-être).

Nul signifie "équivalent à zéro" et valoir signifie "être estimé un certain prix, coûter" : lorsque vous pensez que vous ne valez rien, vous pensez que votre prix, votre valeur, est de zéro euro (ou francs, ou dollars, etc.).

Donc, l'affirmation "Je vaux plus d'un million d'euros" n'est rien de plus que l'affirmation inverse, contradictoire, de ce que vous croyez déjà.

Vous n'êtes pas convaincu ?

Prenez conscience que votre opinion de vous-mêmes se nourrit de mots, de métaphores, d'images. L'image du zéro, du vide, du rien, a façonné et déformé votre image de vous-mêmes. Si vous voulez prendre confiance en vous, vous devez remplacer cette image du zéro par celle d'un autre chiffre... d'un chiffre bien supérieur.

Vous avez peur que si vous vous mettez à croire que vous valez plus d'un million d'euros, vous allez devenir prétentieux ?

Étant donné que la croyance en votre propre nullité ne vous a pas rendu humble et gentil (car vous êtes humble et gentil pour d'autres raisons), la croyance inverse ne peut pas vous rendre prétentieux et arrogant.

Vous trouvez l'affirmation "je vaux plus d'un million d'euros" absurde ?
Vous dites que de toute façon, vous n'êtes pas à vendre ?
Qu'on n'évalue de cette manière que les objets ?

Toutes vos objections sont valables... mais pourquoi n'avez-vous pas eu les mêmes objections à faire à "je ne vaux rien, je suis nul" ? Car au fond, c'est exactement la même situation. Dans les deux cas, vous fixez votre valeur (ou votre non-valeur).

Vous dites : "non, ça n'a rien à voir... quand j'affirme que je suis nul, ce que je dis c'est que je suis incapable ou que je n'ai pas de qualité".

Tout à fait.

Et l'inverse est aussi vrai : quand vous dites que vous valez plus d'un million d'euros, vous dites que vous êtes capable et que vous avez de grandes qualités. L'affirmation que "vous valez plus d'un million de dollars" n'est pas à prendre au pied de la lettre... ce n'est qu'une métaphore.

De la même manière que lorsqu'on a froid, la seule manière de cesser d'avoir froid, c'est de se réchauffer, quand on croit qu'on est nul et qu'on ne vaut rien, la seule manière de cesser d'y croire, c'est de se mettre à croire le contraire : qu'on est précieux, qu'on a une grande valeur. D'où les affirmations que je vous conseille, d'où le million d'euros (que vous pouvez remplacer par dix, vingt, trente millions d'euros ou plus, si vous voulez).

J'espère vous avoir convaincu...

Alors maintenant, voyons comment vous pouvez vous persuader que vous êtes très précieux, que vous avez une grande valeur, que vous valez plus d'un million d'euros (vous pouvez fixer un autre montant bien sûr, il suffit qu'il soit très élevé).

La première chose à comprendre, c'est que pour assimiler l'idée que vous êtes très précieux, que vous avez une grande valeur, et que vous valez plus d'un million d'euros, il va falloir que vous y consacriez du temps et des efforts.

Tout votre paradigme actuel, toute votre manière de penser, toute votre identité, toute votre idéologie personnelle est structurée par l'idée que vous ne valez rien : donc pour faire entrer dans votre subconscient (autrement dit, dans vos croyances profondes) l'idée que vous êtes très précieux, que vous avez une grande valeur, et que vous valez plus d'un million d'euros, vous avez du pain sur la planche. Et vous allez devoir aussi surmonter certains obstacles émotionnels internes douloureux. Qui a dit que le changement est facile ? Il ne l'est jamais. Mais il est très simple, comme vous allez voir.

Voici comment faire :

- Dites ces phrases à haute voix seul devant la glace, en vous regardant dans les yeux. Vous vous sentez ridicule ? Vous transpirez ? Vous avez l'horrible impression de mentir ? Ou vous avez envie de pleurer ? Vous vous sentez très mal, comme si toute votre enfance vous remontait à la gorge ?...

C'est normal, c'est votre paradigme actuel ("je suis nul") qui se rebiffe et proteste. Et c'est aussi, effectivement, votre enfance qui remonte.

Ne laissez pas l'inconfort vous arrêter et ne vous crispez pas.

Détendez-vous vous, laissez l'émotion vous traverser et se dissiper, et persévérez : dites "Je vaux plus d'un million d'euros" en vous regardant dans la glace chaque matin et chaque soir... ça deviendra de plus en plus facile. Dites-le avec énergie.

- Écrivez aussi ces phrases : je suis très précieux, j'ai une grande valeur, je vaux plus d'un million d'euros. Recopiez-les encore et encore. Écrivez-les avec votre plus jolie écriture. Et persévérez : écrivez-les tous les matins et tous les soirs.

- Enregistrez-vous (par exemple avec Audacity) et écoutez vous en boucle disant : "Je suis très précieux, j'ai une grande valeur, je vaux plus d'un million d'euros".

Pensez à personnaliser les phrases en disant : "Moi [Votre prénom et votre nom] j'ai une très grande valeur, etc."

Si on vous a affublé de surnoms dévalorisants dans votre enfance, utilisez les : "Moi [surnom dévalorisant] j'ai une très grande valeur, etc."

Persévérez pendant des semaines, des mois, jusqu'à ce que les phrases fassent partie de vous.

Ceci dit, ça peut être aussi beaucoup plus rapide... Un changement de croyance n'est pas forcément long et laborieux. Plus vous ressentirez les émotions qui accompagnent cette affirmation, plus vous repenserez à votre enfance avec un œil critique, et plus le changement sera rapide et profond.

Je vous garantis que non seulement vous vous sentirez bien mieux, que votre image de vous-même va s'améliorer, que vous aurez de plus en plus confiance en vous, mais aussi que si vous avez des problèmes d'argent, ceux-ci vont commencer à trouver une solution.

PS : A l'époque où j'ai écrit cet article, je n'avais pas encore découvert la puissance des questions constructives, ou "afformations". Elles sont bien plus efficaces que les affirmations. Je vous conseille donc laisser tomber "Je suis très précieux, j'ai une grande valeur, je vaux plus d'un million d'euros" et d'adopter cette question toute simple :

Pourquoi est-ce que je vaux plus d'un million d'euros ?

Vous pouvez changer le chiffre, mais pas pour le baisser !

à part ça, la méthode est la même : enregistrez vous et écoutez vous le plus souvent possible. Ecrivez aussi la question sur des petits bouts de papier qui vous fixerait à des endroits stratégiques (sur les portes, dans les toilettes, bref, là où vous posez forcément les yeux tous les jours.) Persévérez avec cette question jusqu'à ce qu'elle s'intègre à votre mental et modifie votre monologue intérieur.

Le meilleur moyen de se tuer (ou : que faire quand on a envie de mourir ?)

Vous voulez vous tuer ?

Comme je suis morte plusieurs fois, je peux vous indiquer le meilleur moyen.

Le meilleur moyen est de changer de paradigme.

Autrement dit, se réincarner de son vivant...

Si vous avez envie de mourir, c'est moins de la vie dont vous êtes fatigué que de vous-mêmes. N'aimeriez-vous pas être quelqu'un d'autre ? Renaître dans une peau neuve ? Vous débarrasser de vos vieux problèmes ?

C'est tout à fait possible, et pour cela, vous n'avez pas besoin de tuer votre corps. Il vous suffit de tuer votre identité...

Ce suicide-là demande beaucoup de courage. Beaucoup plus que le suicide banal. Un suicide identitaire, c'est un renouvellement complet : on repart sur de nouvelles bases, on reprend les choses à zéro. ça demande du courage, parce que ça demande de l'humilité.

Se remettre en cause, changer sa manière d'être et sa manière de se définir, est nettement plus difficile et plus méritoire que se tuer bêtement.

C'est aussi beaucoup plus long.

Le suicide identitaire est réservé à ceux qui ont du courage - et de la patience...

D'ailleurs la patience est du courage.

Il est tellement plus aisé de se dire : "ça ne marche pas ?! Et bien puisque c'est comme ça, je démissionne ! Je me tue et on n'en parle plus !" Mais ça, ce n'est pas le meilleur moyen de se tuer. C'est juste le meilleur moyen d'aller vérifier dans l'autre monde que oui, la manière dont on vit et dont on meurt a des conséquences... pas toujours celles qu'on voudrait.

Voici le meilleur moyen de se tuer :

1/ Déchirez toutes les photographies qui vous rappellent des mauvais souvenirs ; si ça veut dire de les déchirer toutes, et bien, déchirez-les toutes. Un suicide identitaire implique un changement total d'image.

2/ Faites le vide dans votre appartement. Jetez, donnez, rangez.

3/ Nettoyez tout à fond.

ça ne suffit pas ? Vous avez toujours l'impression d'être la même personne engluée dans les mêmes problèmes désespérants ?

Alors déménagez.

ça ne suffit pas ?

Alors lisez tous les livres dont vous avez dit ou pensé : "JAMAIS je ne lirai ça".
Fréquentez les gens dont vous avez dit ou pensé : "JAMAIS je ne parlerai à des gens comme ça".
Et pour commencer, lisez ces livres-ci, et explorez ce blog (beaucoup d'articles sur le suicide).

Et ne croyez pas que je vous propose une solution de facilité ou un faux-fuyant... Ce sont ceux qui se pendent, se coupent les veines, etc., qui se défilent. Ils se tuent parce qu'ils ne veulent pas vraiment mourir à eux-mêmes. Ils se tuent pour éviter de changer. Ils tiennent tellement à leur sacrosaintes habitudes qu'ils les préfèrent à leur vie : comme ils ont déjà commencé à se détruire d'une manière ou d'une autre, ils continuent... et terminent.

Si vous n'êtes pas psychorigide, ou si vous avez décidé de ne plus l'être, optez pour le vrai suicide, le suicide identitaire. Changez tout. Et pour commencer, jetez tout ce qui symbolise votre lourd passé, comme on jette la cargaison d'un navire pour le sauver. Allégez-vous, délivrez-vous, délestez-vous.

Peu importe si vous donnez ou jetez des objets de valeur... Vous comptiez leur dire "adieu" de toute façon.
Peu importe si vous mécontentez vos proches... Vous comptiez leur faire un sale coup de toute façon.

S'il y a des gens qui vous oppriment, qui vous oppressent, ne leur parlez plus. Coupez les ponts. Vous comptiez ne plus leur parler de toute façon.

Soyez radical, extrémiste : ne gardez de votre ancienne vie que le meilleur. Et si ce meilleur-là se réduit à rien ou à presque rien, peu importe. Vous entrez dans une nouvelle phase, vous renaissez sous une autre forme, dans une autre identité : vos idées, vos amis, vos croyances, etc., tout doit changer.

Voilà le meilleur moyen de se tuer.

09 mai 2010

Nouveau blog

Je commence un nouveau blog :

http://freud-etait-un-tueur-en-serie.blogspot.com/

Abonnez-vous si vous voulez être tenu au courant... Je ne sais pas si j'y écrirai régulièrement ou non, même si le sujet est vaste : Freud ; la psychanalyse ; les messages pervers d'incitation au meurtre et à la pédophilie dans notre société.

Prendre ce qui est utile, et laisser le reste...

Ce blog est riche : il contient actuellement 666 messages (non, je n'appartiens pas à une secte satanique, c'est ce qu'on appelle une coïncidence). Vous avez donc de quoi lire.

Et en parlant de satanisme, ne vous pressez pas de diaboliser ceux qui, à vos yeux, sont "les méchants". Toute communauté a "ses méchants", et d'une communauté à l'autre, ce ne sont jamais exactement les mêmes.

Quel rapport avec la dépression ?...

Quand on diabolise une personne ou un groupe de personnes, on s'interdit de croire à ce qu'il(s) croi(en)t. Alors même que des gens qui sont dans l'erreur peuvent être dans le vrai sur certains points - personne ne se trompe systématiquement sur tout.

Si vous aimez la vérité, elle vous revient de droit... où que vous la trouviez.

Bien sûr, il est important de prendre en compte la source de l'idée, la personnalité de celui qui parle - par exemple quand c'est un tueur en série qui parle (au hasard, le docteur Sigmund Freud) il est important de prendre en compte cet important paramètre.

Mais moi, je n'ai pas de momie artisanale dans mon bureau ni de squelette dans mes placards - juste une bouteille d'huile d'olive, du piment de Cayenne, des pâtes au blé complet et du beurre bio de cacahuète (vous saurez tout !)

Ainsi, donc, si vous n'êtes pas d'accord avec certains des points de vue que j'exprime, ne jetez pas le bébé avec l'eau du bain : parmi les nombreuses idées que vous trouverez dans ce blog, il y a certainement que vous pouvez accepter - et celles que vous pouvez accepter peuvent vous aider... Vous n'êtes pas obligé de tout prendre ou de tout rejeter en bloc.

Il y a deux points particulièrement sensibles que j'aborde dans ce blog, points sur lesquels je n'ai pas beaucoup appuyé mais qui pourraient vous gêner :

1/ La théorie de l'évolution ;
2/ Le féminisme.

Sur le féminisme, je considère que je suis très bien placée pour m'exprimer... car j'ai été une féministe très convaincue, très militante, et j'ai lu d'innombrables livres féministes. J'ai vécu le féminisme dans ma vie et dans ma chair - et je sais qu'il fait mal. Qu'il met en colère. Qu'il est une source inépuisable d'amertume et de confusion identitaire.

Une féministe ne se considère pas vraiment comme une femme... elle se considère comme une féministe. Et, quoi qu'elle en disent, elle est beaucoup moins pour "les droits des femmes" que pour "les droits des femmes féministes".

Alors, certes, si l'idéologie féministe était véridique, il faudrait passer par dessus ses désagréables effets secondaires. La vérité est la vérité : quelle qu'elle soit, il faut y croire.

Mais l'idéologie féministe est tissée de sophismes, d'approximations, et de paralogismes. Non seulement elle est mauvaise pour le moral, mauvaise pour le couple, amouricide en quelque sorte, mais elle est aussi fausse.

Dans ce blog, je n'en parle que sous l'angle de ses effets... mais en tant que théorie, elle ne vaut pas tripette.

Quant à la théorie de l'évolution, comme tout le monde je suis née dedans. Comme tout le monde, j'ai l'ai étudiée à l'école. Comme tout le monde, j'ai cru que j'étais la cousine dégénérée d'un singe (vous savez, l'ancêtre commun...) et ça me déprimait grandement, même si je ne faisais pas le lien.

Quoi qu'en disent les évolutionnistes, se voir en grand singe n'augmente pas l'estime et le respect de soi... ceci dit sans insulter les singes, qui sont des animaux fort sympathiques - quoique je préfère les chats, les hippopotames, les autruches et les canards. Mais je m'égare.

Et puis, un jour, j'ai commencé à me renseigner.

J'ai lu Darwin.
J'ai lu aussi les scientifiques qui montrent les failles de la théorie de l'évolution (il y en a beaucoup, mais ils ne sont pas traduits en français).

Je ne vais pas m'étendre ici sur les incohérences de la théorie évolutionniste - ce n'est pas le sujet de ce blog - mais j'aimerais juste que vous fassiez la différence entre :

1/ Le fait de ne pas croire, ou plutôt de ne plus croire, à la théorie de l'évolution ;
2/ Le fait d'appartenir ou de militer pour une secte.

Là je m'adresse au tout petit nombre de lecteurs (depuis l'ouverture de ce blog, à ma connaissance il y en a eu trois ou quatre) qui s'imaginent que je "suis" une secte :

Réfléchissez deux minutes : si je militais pour une secte, ça se verrait- pour militer pour quelque chose, ou pour recruter pour quelque chose, il faut en parler un minimum, non ?...

Comment peut-on militer pour disons, la scientologie, sans jamais prononcer le mot "scientologie" ?...

D'une manière générale, comment peut-on promouvoir une organisation, quelle qu'elle soit, sans jamais la nommer, ni directement, ni indirectement ?

Vous savez bien que c'est impossible.

Alors ne laissez pas la peur de l'Autre, cette tendance innée à diaboliser ceux que l'on considère comme différents de soi, soit parce qu'ils n'ont pas la même couleur de peau, soit parce qu'ils ne partagent pas les mêmes croyances, obscurcir votre intelligence.

En parlant de scientologie, voici le livre d'un ex-adepte - je ne l'ai pas lu, mais il a l'air intéressant :

Vous êtes un homme gentil, sympa, adorable, etc., et très malheureux ?

Alors vous souffrez peut-être du syndrome du chic type.

Si vous avez intériorisé les valeurs du féminisme au point de croire que l'existence d'un homme n'est justifiée que s'il se plie en quatre pour satisfaire les moindres caprices de sa compagne...

Si vous êtes persuadé d'être un ange parce que vous faites tout pour que tout le monde (sauf vous) soit heureux... ...

Si vous êtes persuadé que votre enfance était idéale et vos parents parfaits...

Si vous croyez que satisfaire ses besoins est de "l'égoïsme"...

Si vous considérez vos propres envies de sexe, d'argent et de pouvoir comme inacceptables...

Si vous n'agissez pas pour obtenir ce que vous désirez, si vous vous refusez à faire ce qui vous ferait du bien à vous...

Si pour vous, déplaire c'est mourir...

Si vous vous sentez une victime de la vie - et des femmes...

Si vous considérez les hommes dans leur ensemble comme moralement inférieur aux femmes...

Alors lisez Trop gentil pour être heureux.

Sortir de dépression : la voie du changement et de l'apprentissage

Ce n'est pas que pour sortir de dépression qu'il faut prendre la voie du changement et de l'apprentissage...

C'est aussi pour sortir de l'angoisse, de la pauvreté, du célibat, des scénarios répétitifs, du désespoir, de l'échec, etc.

Ces deux termes, "changement" et "apprentissage", sont d'ailleurs étroitement liés. Il n'y a pas de changement sans apprentissage, et un apprentissage entraîne toujours des changements à sa suite.

A moins, bien sûr, qu'on accumule les connaissances comme d'autres les timbre-postes, juste pour le plaisir de les collectionner...

L'orgueilleux, lui, ne veut ni changer ni apprendre. Pourquoi changer ? Il est déjà parfait. Pourquoi apprendre ? Il sait déjà tout ce qu'il y a à savoir.

La souffrance (si on sait en tirer parti) permet de sortir de cette logique autistique. Car si vraiment, on sait déjà tout, comment se fait-il qu'on souffre ? Et si vraiment on est déjà parfait, comment se fait-il qu'on ne s'aime pas ?

La vérité, c'est que si nous étions déjà parfait, nous n'éprouverions que des bons sentiments à l'égard de nous-mêmes.

L'orgueilleux s'enferme dans son armure. Il préfère couler au fond de la mare qu'avouer qu'il ne sait pas nager. Il préfère mourir à petit feu qu'admettre les limites de son savoir. Sa prétention est suicidaire : Monsieur Je-sais-tout se fait harakiri...

Si vous vous reconnaissez dans ce portrait, ne serait-ce qu'un tout petit peu, c'est peut-être que vous avez pris conscience qu'il est temps de changer. Moi, ça m'a pris des années avant de comprendre que non, je n'avais pas encore trouvé le secret, la clef. A force d'échecs, mon gros tas d'orgueil s'est effrité petit à petit, jusqu'à ce qu'il n'en reste rien.

(Et puis, j'ai trouvé sur ma route une orgueilleuse bien plus orgueilleuse que moi qui s'est fait un plaisir de piétiner ce qu'il me restait d'amour-propre : ça m'a aidé.)

S'accepter débutant... n'est pas facile.
S'accepter maladroit, inexpérimenté et ignorant... demande de l'humilité.

Mais c'est nécessaire pour progresser.

Si vous souffrez, demandez-vous ce que vous auriez besoin d'apprendre, de savoir ou de savoir faire - ce que vous prenez pour un mur, un casse-tête insoluble, ou une fatalité, n'est rien de plus qu'un apprentissage qui vous manque.

08 mai 2010

Regarder ses traumatismes en face : à quoi ça sert ?

Si vous avez un lourd passé (et quand on fait une dépression, c'est souvent qu'on y est prédisposé par un lourd passé), il est très important que vous le regardiez en face.

Par "regarder en face", j'entends : admettre l'étendue des traumatismes qui vous ont été infligé.

Si vous avez été élevé dans la violence, le mépris, ou l'indifférence, l'absence d'empathie et de tendresse... ce n'est pas un détail.

Si vous avez tendance à minimiser ou nier ce que vous avez subi, prenez conscience que cette attitude de déni va inéluctablement vous conduire à faire subir aux autres ce que vous avez subi vous-mêmes. Tant que vous refusez d'admettre l'étendue des dégâts, vous vous condamnez vous-mêmes à causer les mêmes dégâts sur d'autres victimes innocentes.

Et vous n'avez pas besoin d'avoir été victime d'inceste ou de coups pour avoir été traumatisé... L'absence de tendresse est, en elle-même, un traumatisme. L'absence de nourriture n'est pas plus grave que l'absence de tendresse.

Si vous avez manqué de tendresse enfant, vous n'avez pas pu vous développer normalement. En prendre conscience est une étape essentielle pour corriger le tir. Compatir avec vous-enfant est nécessaire, si vous ne souhaitez pas que les personnes autour de vous souffrent de votre manque de tendresse à vous.

Tout peut être réparé, corrigé... à condition qu'on commence par regarder la réalité en face, à condition qu'on n'ait pas peur de la vérité.

Tel tueur en série considère qu'il a eu une enfance à peu près normale - s'il avait accepté sa propre souffrance d'enfant, il ne serait pas devenu un tueur en série.

Il a continué à vénérer son idole (disons, son propre père), et du coup, il est devenu pareil... ou pire.

Pour ne pas devenir bourreau, il faut accepter qu'on a été victime. C'est en déniant ses souffrances, en s'identifiant à son agresseur, et en lui donnant raison, qu'on se change soi-même en créature malfaisante.

Tant que vous avez plus d'amour pour ceux qui vous ont fait du mal que de compassion pour vous-même, vous êtes dans le mauvais camps.

Si, donc, vous voulez apporter une contribution positive à l'humanité et à vos proches, regardez vos traumatismes en face.

Si vous portez un lourd secret... posez-le !

Qu'est-ce qu'un lourd secret ?

C'est une information que vous connaissez et qui vous coupe du reste du monde... qui vous donne la sensation d'être isolé(e), séparé(e) du reste du monde. Au point, parfois, de vous donner l'impression que vous êtes fou ou folle.

C'est aussi une information qui concerne d'autres personnes, qui auraient intérêt à la connaître. En ne la leur communiquant pas, vous faites, consciemment ou inconsciemment, de la rétention d'information.

Exemples de lourds secrets :
- Quand vous étiez petit, vous avez mis le feu à la maison des voisins ;
- Quand vous étiez petit, votre père vous a violé ;
- Vous avez découvert que telle personnalité connue a tué plusieurs personnes ;
- Vous avez menti sur votre emploi du temps à quelqu'un que vous aimez.

Si vous portez un lourd secret de ce genre... posez-le. Dites tout. Avouez tout. Confessez vos crimes et mensonges et ceux des autres. Mettez les choses à plat sur la table. Parlez, parlez, parlez.

Vous avez l'impression que ce n'est pas possible ?
Qu'en parlant, vous allez subvertir l'ordre du monde ?
Ou que personne ne vous croira ?

Le mensonge est un désordre. Le silence qui procède du mensonge est un désordre aussi. En disant la vérité, vous rangez le monde ; vous faites ainsi quelque chose de très important. Un travail d'une grande valeur, un travail que vous seul pouvez faire.

Et la première personne que vous allez libérer, en parlant, c'est vous...

Dire la vérité, c'est beaucoup plus que dire la vérité. C'est accéder à niveau supérieur d'existence. C'est ouvrir une porte. C'est procéder à une purification, à une simplification. De l'autre côté de la porte, vous êtes plus simple, plus vrai... et plus heureux.

07 mai 2010

Culpabilité et dépression

Si vous vous sentez horriblement coupable... félicitation !

Ce n'est pas agréable, je sais, mais ça prouve du moins quelque chose : que vous n'êtes pas un être profondément mauvais.

Les êtres vraiment mauvais n'éprouvent aucune culpabilité d'aucune sorte. Ils se voient comme des anges. Même s'ils peuvent dire "je suis désolé", ils ne le pensent jamais. Chez eux, tout est façade - ce qui compte, c'est la manière dont les autres les voient. Mais derrière le masque qui consume toute leur énergie, il n'y a rien. Personne. Ils n'ont aucune empathie réelle à offrir - même s'ils peuvent en avoir beaucoup d'imaginaire à offrir. Ils peuvent pleurer sur des malheureux à l'autre bout du monde, mais ils n'ont jamais pitié de leur victime. Ils aiment les faire souffrir... et ils ont de bonnes raisons pour cela. D'excellentes raisons. Car, d'après eux, c'est toujours l'autre qui a tort. Tort d'être une cloche - ou autre chose. Eux sont parfaits.

Bref : les gens vraiment méchants n'ont pas de remords. Pas de regrets. Pas de sentiment de culpabilité, donc.

Dissocions donc la culpabilité (qui est un fait, une réalité morale) du sentiment de culpabilité (qui est une émotion).

Les méchants n'ont pas de sentiment de culpabilité... ce qui fait que rien ne les arrête. Ils peuvent faire tout ce qu'ils veulent, faire tout le mal qu'ils veulent, parce qu'aucun sentiment de culpabilité ne les submerge.

Si vous, vous avez un fort sentiment de culpabilité, c'est donc que vous ne faites pas parti des êtres foncièrement pervers.

Votre sentiment de culpabilité vous empêche probablement de nuire - ou vous fait prendre conscience de ce que vous avez fait et vous fait regretter.

A moins que vous ne soyez le genre de personne qui se sent tellement coupable, qu'elle finit par aligner ses actes sur ses sentiments, par justifier son sentiment de culpabilité par une culpabilité réelle ? ça, c'est un problème.

Mais là, je pars du principe que vous vous sentez coupable sans que ce sentiment vous pousse à faire le mal.

Votre sentiment de culpabilité peut avoir deux causes :

1/Une culpabilité réelle et précise que vous pouvez identifier ("j'ai fait ceci ou je n'ai pas fait cela, et du coup je me sens coupable")
2/Une croyance erronée selon laquelle "vous êtes mauvais".

Et cette croyance erronée peut elle-même avoir deux causes.

A/Soit on vous a dit quelque chose de directement culpabilisant ("tout est de ta faute", "tu es méchant", "tu es le chouchou c'est pas juste", etc.) et vous l'avez cru.

B/Soit vous avez été victime de quelqu'un, et comme vous n'avez jamais osé vous dire que cette personne vous a fait du mal, qu'elle n'en avait pas le droit, et que donc elle est mauvaise (ou du moins qu'elle l'a été), vous avez endossé sa responsabilité. Pour continuer à penser que la personne en question était bonne, vous deviez croire que vous méritiez le mal qu'elle vous a fait, qu'il s'agissait d'une juste punition - et donc, que vous étiez mauvais...

Dans l'injustice, dans le mal commis, il n'y a jamais que deux possibilités :

- Soit on fait porter le chapeau à celui qui a fait le mal, qui en est responsable ;
- Soit on le fait porter à sa victime.

Pour d'innombrables raisons - raisons émotionnelles, intellectuelles, etc. - il est souvent difficile de remettre le chapeau de la culpabilité à qui-de-droit.

Il est très difficile de se dire que papa est un sale type, que maman est une... je ne trouve pas de mot poli. Même quand il s'agit seulement d'un collègue de travail, d'un "ami", etc., ça peut être difficile.

Il est très difficile d'admettre (dans notre monde relativiste) que oui, le mal existe, et pas forcément il y a cinquante ans ou à l'autre bout du monde.

Mais si votre sentiment de culpabilité a pour origine ce transfert de responsabilité, la seule manière de vous en débarrasser sera pourtant de remettre les pendules à l'heure, et d'étiqueter de l'étiquette "Mauvais", "méchant", "salaud", ou du moins "malfaisant" (par ignorance dans le meilleur des cas) la personne qui vous a fait du mal ou qui continue à vous en faire.

D'autant que tant que vous n'aurez pas collé l'étiquette appropriée, vous vous offrirez inconsciemment en victimes à d'autres êtres malfaisants, qui profiteront de votre aveuglement pour vous écraser à leur tour.

N'ayez pas peur de la vérité : ce n'est rien de plus que la vérité.

Personnalité multiple

Il est de bon ton, en France, d'affirmer que le syndrome de la personnalité multiple est une absurdité américaine. En fait, c'est une réalité - et nous en sommes tous atteints à un degré ou un autre, car c'est la manière dont l'esprit gère ce qui le dépasse.

Un traumatisme vraiment terrible peut soit devenir obsédant, soit être refoulé derrière un mur d'amnésie. Ce mur d'amnésie crée un dédoublement de la personnalité : le souvenir est isolé, et avec lui, l'être qui l'a vécu et coupé de ce qui a précédé et suivi ce traumatisme. C'est ainsi qu'une sous-personnalité se crée.

La santé mentale est un idéal d'intégrité, à tous les sens du terme : plus on est un, plus on est équilibré ; plus on est divisé, plus on est perturbé.

Pourquoi certains sont-ils obsédés par leurs pires souvenirs, comme certains anciens combattants du Viet-Nam qui n'arrivent pas à oublier ce qu'ils ont fait, tandis que d'autres ont tout oublié, n'arrivent pas à se souvenir ?...

Je suppose que c'est lié à la manière dont les choses se sont passées. Peut-être aussi au degré d'horreur : à un certain niveau de traumatisme, la dissociation est la seule manière de se protéger de la folie, et l'esprit y a naturellement recours.

Mais - bien sûr - ce qui est oublié n'est pas perdu. Le passé enfoui continue à agir d'une manière ou d'une autre.

L'une des raisons pour laquelle on peut créer une sous-personnalité (ce qui est une autre manière de dire qu'on oublie le traumatisme), c'est, aussi, la dissonance cognitive.

Sous ce terme barbare se cache une découverte psychologique très importante : quand on est confronté à un fait ou une information qui entre en contradiction avec ce qu'on croit déjà, on est obligé de résoudre la dissonance soit en refoulant, niant, effaçant le fait ou l'information, soit en révisant ses croyances.

Quand on est trop jeune, trop faible (mentalement) pour réviser ses croyances, on refoule donc le fait.

Quand un enfant est confronté à la méchanceté de l'un de ses parents, et comme il est trop jeune et trop dépendant pour arriver à se dire "ma mère (ou mon père) est méchant", il va effacer le souvenir de manière à conserver intacte la belle image.

C'est ce type d'amnésie qui est à l'origine de la personnalité multiple.

Mais comme je disais, même quelqu'un qui n'a pas eu de traumatismes particulièrement lourds peut avoir (à un degré léger) ce genre de fragmentation.

Si par exemple on vous a affublé d'un surnom désagréable, ce surnom a pu prendre vie dans votre esprit pour devenir une part de vous - la part qui était traité de "gros lard", de "patate" ou de tout autre épithète flatteuse de ce genre.

Les témoignages d'ex-personnalité multiples victimes de traumatismes vraiment atroces permettent de savoir comment "recoller les morceaux" de son moi.

En s'adressant à ses différentes parts de soi, quand on les a identifiées, et en les aimant... en leur envoyant beaucoup d'amour. Cette tendresse leur permet d'émerger et, quand elles ont émergées, de les ré-intégrer à son moi.

Trucs et astuces pour interrompre une spirale négative

Vous savez que vous êtes dans une spirale négative quand vous sentez que vous avez envie de pleurer sans bonne raison, que vous vous sentez obscurément "indigne de..." ou "incapable de..." et d'une manière générale, impuissant(e). L'avenir vous semble noir et barré : jamais vous ne pourrez réaliser vos rêves... Vous n'êtes pas à la hauteur.

Alors, dans cet état-là, que faire pour en sortir ?

La dépression en général, et la spirale négative où vous êtes en particulier, n'est rien de plus qu'un jeu mental. Une chaîne d'association comme "Marabout-bout de ficelle" : une idée noire vous conduit à une autre, qui vous conduit à une autre, etc. Si vous voulez laissez porter et emporter, vous voilà une heure plus tard complètement démoralisé, le système immunitaire en berne. Mais si vous comprenez le fonctionnement de votre propre esprit, il vous sera facile de faire le petit pas de côté qui suffira à vous sortir de la spirale.

Votre état psychologique dépressif est pareil à une algue noire et déchiquetée vue en gros plan : si vous gardez le nez dessus, l'univers entier vous semblera noir et gluant. Mais il suffit que vous preniez un peu de hauteur... puis un peu plus de hauteur... pour vous apercevoir que cette algue n'est qu'un petit débris sur une vaste plage parsemée d'innombrables galets de toutes les couleurs, et de coquillages dont certains sont ternes et tristes, et d'autres très beaux, très brillants. Oreilles-de-Vénus aux reflets bleus et verts, porcelaines luisantes sous le soleil.

La spirale à laquelle vous cherchez à vous soustraire tourne dans un endroit bien précis de votre crâne : en bas et à l'arrière de votre crâne. En utilisant la partie supérieure de votre cerveau (celle qui est derrière le front), vous vous soustrayez immédiatement à l'emprise des idées noires.

Je ne suis pas capable de vous expliquer ça de manière plus précise, plus scientifique, mais si vous lisez Depression is a choice (le livre n'est pas traduit en français) vous trouverez tous les détails.

Pour déplacer le centre de gravité de vos cogitations, pour le faire monter de quelque degrés, commencez par imaginer que vous prenez littéralement de la hauteur. Regardez le plafond. Regardez le ciel. Imaginez que vous lévitez à un mètre, deux mètres, puis trois mètres au-dessus du sol.

A trois mètres au-dessus du sol, vos problèmes existent encore, mais ils ont perdu leur omnipotence. Ils ne sont plus qu'un petit bout d'algue sur la plage, un petit bout d'algue inclus dans une image plus vaste, plus complexe, plus riche et plus colorée.

Vous les regardez de haut... et vous constatez que, lorsque vous en prenez en compte l'image générale, l'image la plus vaste, tout n'est pas si catastrophique. Il y a des choses que vous ne vous sentez pas capable de faire, c'est vrai, des choses dont vous ne vous sentez pas digne, c'est encore vrai, mais il y a aussi des choses que vous vous savez capable de faire, des choses dont vous vous sentez digne.

Et qui sait s'il y a vraiment une différence entre ce dont vous vous sentez digne et capable, et ce dont vous vous sentez indigne et incapable ?...

Lorsque vous regardez les choses de haut, faire la vaisselle et nouer vos lacets (ce que vous êtes capable de faire) n'est pas si différent que ça de réaliser vos rêves (ce que vous pensez que vous n'êtes pas capable de faire).

Dans les deux cas, il faut une certaine intelligence... une certaine stratégie... et passer à l'action.

Bien sûr, il y a la question des délais. Mais lorsqu'on flotte dans l'espace, trois ou quatre ou cinq mètres au-dessus du sol, les délais semblent singulièrement élastiques. Une semaine... ou un mois... est-ce si différent ? Tout passe. Un jour... ou une année... y a-t-il vraiment une grosse différence ? Réaliser ses rêves prend plus de temps que lacer ses lacets, mais aucune de ces deux tâches ne s'accomplit instantanément. Il faut du temps pour tout... même pour se curer le nez.

Cette vision surplombante vous fait du bien. Elle vous apaise. Elle vous donne la sensation que vous avez plus de pouvoir que vous ne l'imaginiez. C'est vrai : vous avez plus de pouvoir que vous ne l'imaginiez.

Alors maintenant vous redescendez tranquillement jusqu'au sol... Vous atterrissez en douceur... et vous commencez à vous demander ce que vous pourriez faire.

Vous pensez à quelque chose de simple. Par exemple, laver le lavabo de votre salle de bain. Ou pour commencer, laver une cuillère.

Alors vous lavez la cuillère... Vous la lavez consciencieusement, soigneusement. Vous la lavez comme si vous aviez l'éternité devant vous, comme si vous aviez un siècle et demi pour la laver.

Quand elle est parfaitement propre, vous la rangez, et vous prenez conscience que vous venez d'apporter une minuscule mais réelle contribution à l'harmonie du monde.

Grâce à vous, le monde est un tout petit peu plus propre, un tout petit plus organisé. Et c'est une bonne chose. Vous réalisez aussi que vos sentiments d'impuissance ne sont que cela : des sentiments. Vous n'êtes pas impuissant, puisque vous pouvez faire ce que vous venez de faire. Et peut-être que ce que vous croyez n'être pas capable de faire est composé de tâches plus petites et plus simples, tâches elles-mêmes composées de tâches plus petites et plus simples, tâches elles-mêmes composées de tâches plus petites et plus simple, comme celle de laver une cuillère ?

Vous êtes sorti de la spirale négative, vous avez pris le contrôle de vos émotions en prenant le contrôle de votre mental et de vos actes : bravo !